Lecomportement de lâhomme en face de Dieu Les religions se placent dans lâhypothĂšse oĂč Dieu attend de lâhomme un comportement conforme Ă ses plans. Mais il est clair que Dieu nâemploie pas la maniĂšre forte : nous avons manifestement la libertĂ© dâignorer les lois divines ou de ne pas les suivre. Nous ne sommes dâailleurs pas
Conclusion Il y a dans ces textes de Pascal ou de Singer une grande leçon dâhumilitĂ© et une remise en cause de lâangĂ©lisme des LumiĂšres. A trop croire dans les possibilitĂ©s de lâange, on fait le jeu de la bĂȘte. Quoi quâil en soit, aucune Ă©poque ne peut se passer de rites.
3456mots 14 pages. Montre plus. Dissertation : « Peut-on se passer de religion ? ». CorrigĂ©. [Introduction] [Accroche :] Les plus grandes religions survivent aux gĂ©nĂ©rations, elles permettent aux sociĂ©tĂ©s de se donner des fondements, une tradition, Ă travers le temps. Dans ces sociĂ©tĂ©s, et mĂȘme si les hommes nâen ont pas toujours
Doiton considérer la religion comme ennemie de la raison ? Sujet 2154 Doit-on opposer raison et sensible ? Sujet 5873 Doit-on souhaiter la dictature de la raison ? Sujet 396 Doit-on tout soumettre à la raison ? Sujet 101439 Education, humanisme et raison Sujet 2556 En quel sens la raison peut-elle se mettre au service de la religion ? Sujet 161 En quel sens la science instruit-elle la
Lhomme peut-il se passer de religion ? Introduction Il apparaĂźt difficile de rĂ©flĂ©chir Ă ce qui constitue la culture humaine (c'est-Ă -dire tout ce qui est le produit de l'activitĂ© humaine â
Lemariage selon lâIslam est donc plus lâhĂ©ritier de ces mĆurs et coutumes antiques que le fruit du Coran. Or, lorsquâune religion cesse dâĂ©voluer, elle fixe dans le temps des modes de relations hommes femmes dont lâarchaĂŻsme est donc prĂ©visible. Ce qui par contre sâorigine bien dans le Coran sont deux diffĂ©rences majeures d
Dissertation: L'homme peut-il se passer de religion ?. Recherche parmi 274 000+ dissertations. 1 Ce qui peut lui faire que sans la religion lâhomme ne pourrait supporter le poids de la vie, la cruelle rĂ©alitĂ© car il pourrait penser que sans religion et sans le sacrifie de Dieu lâhomme aurait une vie lamentable, or que avec son sacrifice
Lanalyse. Il sâagit ici de se demander si le fait de croire et dâadopter une religion vient de la nature humaine, se justifie en raison dâune dĂ©finition essentielle de lâhomme, ou si tout au contraire elle ne procĂšde que dâune illusion due Ă la faiblesse de lâesprit humain, Ă la fragilitĂ© dâun homme qui ne parvient pas Ă
Ilne fait aucun doute que ce que vous avez commis avec votre ami est un pĂ©chĂ© duquel vous devez vous repentir en raison du fait que vous avez violĂ© les interdits d'Allah en pratiquant la masturbation et avez dĂ©voilĂ© vos parties intimes Ă autrui tout en jouissant d'une maniĂšre illicite. Etant donnĂ© que vous vous ĂȘtes repenti, nous
Ilest possible de ne pas se passer de religion, en effet chaque homme est libre de croire Ă ce quâil veut et puisquâil existe des religions, chaque homme peut croire en une religion. Cependant aucune obligation nâest prĂ©sente du fait de cette libertĂ© et pourtant une majoritĂ© parmi les hommes pratique une religion.
OoWA.
Pour bien se reprĂ©senter le rĂŽle immense de la religion, il faut envisager tout ce qu'elle entreprend de donner aux hommes ; elle les Ă©claire sur l'origine et la formation de l'univers, leur assure, au milieu des vicissitudes de l'existence, la protection divine et la bĂ©atitude finale, enfin elle rĂšgle leurs opinions et leurs actes en appuyant ses prescriptions de son autoritĂ©. Ainsi remplit-elle une triple fonction. En premier lieu tout comme la science mais par d'autres procĂ©dĂ©s, elle satisfait la curiositĂ© humaine et c'est d'ailleurs par lĂ qu'elle entre en conflit avec la science. C'est sans doute Ă sa seconde mission que la religion doit la plus grande partie de son influence. La science en effet ne peut rivaliser avec elle, quand il s'agit d'apaiser la crainte de l'homme devant les dangers et les hasards de la vie ou de lui apporter quelque consolation dans les Ă©preuves. La science enseigne, il est vrai, Ă Ă©viter certains pĂ©rils, Ă lutter victorieusement contre certains maux impossible de nier l'aide qu'elle apporte aux humains, mais dans bien des cas elle ne peut supprimer la souffrance, et doit se contenter de leur conseiller la rĂ©signation ». Freud. Nouvelles confĂ©rences sur la psychanalyse. Objet du texte Bien se reprĂ©senter » c'est se faire une idĂ©e claire et distincte de quelque chose. Freud invite d'abord Ă bien se reprĂ©senter un fait le phĂ©nomĂšne religieux a un poids Ă©norme dans le monde. Les religions sont des grands faits collectifs contribuant puissamment Ă donner au monde sa forme et sa couleur, sans doute Ă dĂ©terminer son destin. Au fond Freud demande de prendre acte d'un fait politiquement, gĂ©opolitiquement le fait religieux a une importance majeure. Pour se faire une idĂ©e trĂšs claire de cette rĂ©alitĂ© ; entendons pour en prendre la mesure exacte il convient d'articuler ce fait Ă un autre fait, peut-ĂȘtre moins donnĂ© Ă l'observation naĂŻve il faut, dit le texte, envisager tout ce que la religion entreprend de donner aux hommes ». Il faut » c'est-Ă -dire il est absolument nĂ©cessaire de comprendre que la force de la religion tient Ă la force des intĂ©rĂȘts humains qu'elle a pour mission de satisfaire. La religion est au service des besoins, des affects des hommes. Elle a une dimension utilitaire. L'immensitĂ© de son rĂŽle sur le théùtre des affaires humaines est proportionnelle Ă l'immensitĂ© des services qu'elle rend. Freud montre qu'ils sont de trois ordres Une religion propose une conception du monde. En ce sens elle remplit une fonction thĂ©orique par oĂč elle entre en conflit avec la science. Elle apaise les craintes et nourrit les espoirs d'un ĂȘtre confrontĂ© Ă l'angoisse de sa finitude et de sa misĂšre existentielle. Freud prĂ©cise que c'est sans doute Ă cette seconde mission que la religion doit la plus grande partie de son influence ». Il souligne ainsi la souverainetĂ© des affects dans la vie des hommes. Leur puissance est sans commune mesure avec les exigences pures de l'esprit telle que, par exemple l'exigence de vĂ©ritĂ©. VoilĂ pourquoi les hommes confondent d'ordinaire ce qui est vrai ou juste avec ce qu'il leur est utile ou agrĂ©able de croire tel. LĂ est le ressort de l'efficacitĂ© psychologique de toutes les idĂ©ologies et de toutes les religions. Elles sont infiniment plus influentes que la science car celle-ci n'est pas au service des affects au contraire la science requiert pour ĂȘtre Ă©laborĂ©e une ascĂšse, un effort pour s'arracher Ă ce que Platon dĂ©finit mĂ©taphoriquement comme la prison du corps afin de faire triompher les requĂȘtes de l'esprit et elle est beaucoup moins capable de rendre aux hommes les services que leur rend la religion. Les hommes, en effet, sont majoritairement des ĂȘtres sensibles ne poursuivant pas de maniĂšre dĂ©sintĂ©ressĂ©e la vĂ©ritĂ© et le bien. Les systĂšmes de reprĂ©sentation ordonnĂ©s Ă la satisfaction de leurs intĂ©rĂȘts sensibles ont donc infiniment plus de prestige Ă leurs yeux que les savoirs Ă©laborĂ©s de maniĂšre dĂ©sintĂ©ressĂ©e. Elle donne Ă ses adeptes un code de conduite et un systĂšme de pensĂ©e d'autant plus aptes Ă les cohĂ©rer qu'ils procĂšdent de l'autoritĂ© du sacrĂ©. Les religions ont en effet le pouvoir de cimenter idĂ©ologiquement les membres d'un groupe. Elles dĂ©finissent une orthopraxie ce qu'il convient de faire adossĂ©e Ă une orthodoxie ce qu'il convient de croire dont le mĂ©rite est d'Ă©chapper Ă la dĂ©libĂ©ration collective. Pas de conflits d'opinions, pas de dĂ©bats dans les systĂšmes politiques fondĂ©s sur le thĂ©ologique. Elles assurent ainsi une stabilitĂ© et une cohĂ©sion du corps politique qu'il est bien difficile d'obtenir lĂ oĂč les hommes sont reconnus comme les seuls instituteurs des savoirs et des lois. La religion sert donc bien de multiples intĂ©rĂȘts ; elle remplit une fonction thĂ©orique, une fonction psychologique et une fonction politique. Remarquons que le texte proposĂ© Ă notre analyse ne fait que signaler la fonction thĂ©orique et la fonction politique. Il n'approfondit pas ces aspects du phĂ©nomĂšne religieux mĂȘme s'il est suffisamment explicite pour interdire de faire l'impasse sur leur importance. L'analyse freudienne se concentre sur la dimension psychologique du fait religieux, ce qui ne saurait nous Ă©tonner. Freud n'est ni un Ă©pistĂ©mologue ni un penseur politique. C'est un spĂ©cialiste de la psychologie des profondeurs qui sait par expĂ©rience combien le dĂ©terminisme psychique conscient ou inconscient Ćuvre dans tout ce qui est humain. L'enjeu de sa confĂ©rence et par lĂ mĂȘme de ce texte est donc de psychanalyser la religion et de mettre en perspective le discours religieux et le discours scientifique afin de montrer que dans le conflit qui les oppose de maniĂšre rĂ©currente la science est vaincue d'avance ; elle ne peut pas rivaliser avec la religion parce que les requĂȘtes de la psychĂ© sont infiniment plus puissantes que celles de la raison. Explication dĂ©taillĂ©e. Pourquoi la religion ThĂšme a-t-elle une place si importante dans la vie des hommes d'hier, d'aujourd'hui et sans doute de demain ? Et pourquoi dans sa concurrence avec le discours religieux, le discours scientifique ne peut-il pas rivaliser ? Telles sont les questions que Freud affronte dans ce texte oĂč il analyse le statut de la religion dans l'Ă©conomie de l'existence humaine. Il prend en considĂ©ration le phĂ©nomĂšne religieux en gĂ©nĂ©ral, non telle ou telle religion et Ă©tablit que toute religion remplit une triple fonction. ThĂšse Dans la premiĂšre phrase du texte il Ă©numĂšre ces trois fonctions. La religion, apprend-on satisfait la curiositĂ© humaine, elle apaise l'angoisse et entretient l'espoir ; elle normalise les rapports sociaux en consacrant de son autoritĂ© un code de conduite et un systĂšme de reprĂ©sentation. A partir de la troisiĂšme phrase, Freud explicite la nature des deux premiĂšres fonctions nommĂ©es en mettant en concurrence la religion et la science. Il s'agit pour lui de faire apparaĂźtre pourquoi la science ne peut pas rivaliser avec la religion. Enjeu du texte Constat amer pour un homme de science, mais constat d'une grande clairvoyance. On comprend clairement pourquoi le combat des LumiĂšres n'est jamais achevĂ© et mĂȘme pourquoi il est perdu d'avance. 1 La rivalitĂ© science / religion du point de vue thĂ©orique. L'une et l'autre satisfont la curiositĂ© humaine. La curiositĂ© est l'expression de la nature spirituelle de l'ĂȘtre humain. Parce qu'il est esprit l'homme se pose des questions, il a besoin de s'expliquer le monde dans lequel il vit ou sa propre existence. D'oĂč venons-nous ? Qui sommes-nous ? OĂč allons-nous ? Il veut savoir et soumet la totalitĂ© du rĂ©el Ă l'interrogation. VoilĂ pourquoi les hommes mĂ©diatisent leur rapport au rĂ©el par des paroles, des rĂ©cits ayant pour fonction de rĂ©duire l'Ă©trangetĂ© des choses et de se les approprier symboliquement. Ils Ă©laborent ainsi des systĂšmes de reprĂ©sentation du rĂ©el qui leur donnent une vue d'ensemble et expliquent par un principe unique un ensemble de phĂ©nomĂšnes. C'est ce que Freud appelle dans sa confĂ©rence une conception de l'univers. Il faut entendre par lĂ une construction intellectuelle ayant un caractĂšre systĂ©matique et unifiĂ©. La religion et la science proposent l'une et l'autre de tels systĂšmes mais comme l'Ă©crit Freud elles ne procĂšdent pas du tout de la mĂȘme maniĂšre. Leur point commun elles produisent de l'intelligibilitĂ© propice Ă des amalgames douteux au fond prĂ©tend-on complaisamment elles procĂšdent l'une et l'autre d'un souci de savoir et l'une a autant autoritĂ© que l'autre dans leur domaine respectif ne doit pas minimiser l'hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© radicale de ces discours et leur antinomie. Freud n'Ă©lucide pas, dans ce passage, cette hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© mais dans sa confĂ©rence il s'emploie Ă pointer les diffĂ©rences afin d'Ă©tablir que la science et la religion n'ont pas des droits Ă©gaux Ă la vĂ©ritĂ©. PrĂ©tendre le contraire est de son aveu le propre d'une reprĂ©sentation anti-scientifique de la rĂ©alitĂ©. La vĂ©ritĂ©, Ă©crit-il, ne peut pas ĂȘtre tolĂ©rante, elle ne doit admettre ni compromis, ni restrictions. La science considĂšre comme siens tous les domaines oĂč peut s'exercer l'activitĂ© humaine et devient inexorablement critique dĂšs qu'une puissance tente d'en aliĂ©ner une partie ». PB Qu'est-ce donc qui distingue le discours religieux et le discours scientifique en ce qui concerne le souci de rendre intelligible le rĂ©el ? Pour l'analyse dĂ©taillĂ©e voir le corrigĂ© la science est-elle incompatible avec la religion?. Conclusion Au terme de cette comparaison, il apparaĂźt que la religion ne peut pas rivaliser avec la science sur la plan thĂ©orique. Ses Ă©noncĂ©s n'Ă©tant ni des "vĂ©ritĂ©s de fait" ni des "vĂ©ritĂ©s de raison", elle est extĂ©rieure au champ de la rationalitĂ©. Hume Ă©crivait en ce sens Si nous prenons en main un volume quelconque de thĂ©ologie ou de mĂ©taphysique scolastique, par exemple, demandons-nous Contient-il des raisonnements abstraits sur la quantitĂ© et le nombre ? Non. Contient-il des raisonnements expĂ©rimentaux sur des questions de fait et d'existence ? Non. Alors, mettez-le au feu, car il ne contient que sophismes et illusions». EnquĂȘte sur l'entendement humain. 1748. 2 La rivalitĂ© science/religion sur le plan existentiel ou psychologique. L'analyse freudienne Ă©tablit que de ce point de vue la science ne peut pas concurrencer la religion. Son infĂ©rioritĂ© procĂšde de son impuissance Ă rendre aux hommes les inestimables services que la religion leur rend. - Celle-ci leur assure la protection divine et la bĂ©atitude finale ». - Elle apaise leurs craintes devant les dangers et les hasards de la vie ...elle leur apporte quelques consolations dans les Ă©preuves ». ProtĂ©ger », apaiser », consoler ». Tous ces termes pointent le rapport du discours religieux Ă des affects. Ils dĂ©voilent le sujet de ce discours ou son adepte, beaucoup moins comme un esprit curieux, soucieux de contempler la vĂ©ritĂ© que comme un ĂȘtre affectif dont les reprĂ©sentations sont ordonnĂ©es Ă la satisfaction de certains dĂ©sirs. -Besoin ou dĂ©sir de protection. Il semble bien, en effet, que quelles que soient les religions, les hommes attendent des dieux auxquels ils vouent un culte une tutelle protectrice. Par des rites, par des priĂšres, par des sacrifices ils cherchent Ă apaiser leurs courroux, Ă attirer sur eux leurs faveurs. Tout se passe comme si les religions s'adressaient en chacun de nous Ă celui qui, comme l'enfant a besoin d'un pĂšre pour veiller sur lui, lui apporter soins et attentions, Ă©loigner les dangers menaçants lui donnant ainsi un salutaire sentiment de sĂ©curitĂ©. -Besoin d'ĂȘtre apaisĂ©. Les dangers ne manquent pas dans une vie d'homme. Maladies, Ă©chec sentimental ou professionnel, solitude, misĂšre, guerres, deuils, proximitĂ© de la mort. Notre condition est bien celle d'un ĂȘtre misĂ©rable. Vivre c'est ĂȘtre exposĂ© aux alĂ©as de la vie de telle sorte que le souci, l'inquiĂ©tude, l'angoisse sont notre lot commun. D'oĂč l'intĂ©rĂȘt d'un discours qui, Ă dĂ©faut de dissiper les craintes les tient en respect par la confiance en une puissance protectrice et bienveillante. -Besoin d'ĂȘtre consolĂ© et d'espĂ©rer un monde meilleur. L'homme dĂ©sire ĂȘtre heureux or il a souvent rendez-vous avec le malheur. Il lui semble que le bonheur devrait ĂȘtre la rĂ©compense de la vertu or il observe parfois que le bon est accablĂ© tandis que tout semble rĂ©ussir au mĂ©chant. On comprend lĂ encore l'avantage d'un discours aidant Ă supporter les Ă©preuves en leur donnant un sens ex Dieu Ă©prouve ceux qu'il aime » Dieu donne, Dieu reprend » et qui invite Ă l'espĂ©rance d'un au-delĂ oĂč la misĂ©ricorde divine effacera les souffrances prĂ©sentes et donnera la bĂ©atitude paradisiaque. Il va de soi que la connaissance scientifique ne peut donner de telles satisfactions. Le but de la science est la dĂ©couverte de la vĂ©ritĂ© non l'assistance psychologique et morale des hommes. Au contraire en Ă©tudiant rationnellement le rĂ©el elle le dĂ©senchante selon la belle formule de Max Weber. En soumettant le fait religieux Ă l'enquĂȘte scientifique, la science disqualifie la religion en en faisant Ă la maniĂšre freudienne le symptĂŽme d'une nĂ©vrose infantile ou Ă la maniĂšre de Marx un opium du peuple. Dans tous les cas la religion est dĂ©noncĂ©e comme une aliĂ©nation et une illusion. Etre dans l'illusion c'est prendre des fictions pour des rĂ©alitĂ©s. Une illusion, Ă©crit Freud, est une reprĂ©sentation dans la motivation de laquelle la satisfaction d'un dĂ©sir est prĂ©valente » En nommant les dĂ©sirs trouvant Ă se satisfaire dans la religion le savant ne fait pas l'Ă©loge de cette derniĂšre, il en dĂ©nonce au contraire le caractĂšre suspect. Et s'il pointe l'infĂ©rioritĂ© de la science sur ce terrain c'est parce que l'analyse des faits l'exige. Par principe la science est muette sur les questions qui importent le plus aux hommes. VoilĂ pourquoi on peut Ă la fois ĂȘtre un savant et un homme de foi. Le savant ne dĂ©loge pas en lui l'existant infiniment intĂ©ressĂ© Ă trouver des rĂ©ponses Ă ses questions mĂ©taphysiques, le savant n'Ă©radique pas en lui les attentes d'un sujet affectif ayant parfois besoin, pour se tenir debout de nourrir des espĂ©rances. Le savoir a des limites et ces limites mĂȘmes ouvrent un espace pour la croyance. Que celle-ci procĂšde de requĂȘtes affectives et soit Ă ce titre suspecte Ă l'analyse rationnelle ne suffit pas Ă la disqualifier radicalement car il faudrait pour cela dĂ©montrer sa faussetĂ© et cela est rigoureusement impossible. L'existence de Dieu, l'espĂ©rance d'une vie aprĂšs la mort, la croyance en tel sens de l'existence, tous ces Ă©noncĂ©s ne sont ni des vĂ©ritĂ©s de raison ni des vĂ©ritĂ©s de fait ; la science ne peut par principe rien en dire. Il s'ensuit que la connaissance scientifique est compatible en fait avec la foi. La confiance en une parole dĂ©livrant un message sur les interrogations humaines les plus importantes, existentiellement parlant, n'est pas invalidĂ©e par le discours scientifique puisque celui-ci laisse les hommes totalement dĂ©munis en ce qui concerne ce genre de prĂ©occupations. Tout au plus l'Ă©thique scientifique peut-elle ĂȘtre une invitation Ă penser qu'il en est du sens de la vie, des valeurs Ă honorer, des espĂ©rances Ă entretenir, ce qu'il en est de la vĂ©ritĂ© objective. C'est Ă l'homme courageusement, en sujet majeur d'en dĂ©cider de la mĂȘme maniĂšre que c'est lui seul avec ses propres ressources qui bĂątit les savoirs. Mais n'est-ce pas trop demander Ă la majoritĂ© des hommes ? N'ont-ils pas besoin du secours d'une transcendance qui, par son autoritĂ©, les dispense d'assumer la rĂ©ponse aux questions essentielles et leur donne la certitude dont ils ont besoin pour ne pas succomber au dĂ©sespoir et au sentiment de l'absurde ? Ce soupçon est, certes lĂ©gitime mais il ne doit pas conduire Ă mĂ©connaĂźtre la spĂ©cificitĂ© de l'expĂ©rience de la foi. La mĂȘme honnĂȘtetĂ© intellectuelle que dĂ©veloppe l'esprit scientifique et qui devrait conduire le croyant Ă un certain scepticisme Les dogmes ne sont-ils pas trop utiles pour ĂȘtre vrais ? devrait inviter le savant Ă l'Ă©tonnement et Ă la rĂ©serve. Car depuis que les religions ont lĂąchĂ© du lest dans leur fonction politique, la pratique religieuse cessant de relever d'un conformisme social s'est intĂ©riorisĂ©e. Elle est devenue une affaire de foi or la foi est, en toute rigueur, une expĂ©rience Ă©tonnante. On a la foi ou on ne l'a pas et on peut se demander si celui qui est Ă©tranger Ă cette expĂ©rience est habilitĂ© Ă en parler. La foi est une adhĂ©sion ferme de l'esprit, subjectivement aussi forte que celle qui constitue la certitude mais incommunicable par la dĂ©monstration » Lalande Quel est le sens de ce vĂ©cu ? Ce qui est Ă©tranger Ă la dĂ©monstration est extĂ©rieur Ă la science certes, mais n'est-ce pas une dimension de l'expĂ©rience humaine dont le savant doit prendre acte Ă dĂ©faut de pouvoir l'expliquer scientifiquement ? Pascal en tirait prĂ©texte pour dire que Le cĆur a ses raisons que la raison ne connaĂźt pas » que c'est Le cĆur qui sent Dieu, et non la raison. VoilĂ ce que c'est que la foi, Dieu sensible au cĆur, non Ă la raison » PensĂ©es 277 et 279 B. Au fond le thĂ©ologien est tentĂ© de disqualifier la raison comme voie d'accĂšs au vrai et d'imposer la RĂ©vĂ©lation ou une lumiĂšre surnaturelle ; le savant qui ne reconnaĂźt pas d'autre autoritĂ© dans la constitution des savoirs que la raison et l'expĂ©rience est tentĂ© de disqualifier la croyance religieuse et c'est ainsi que le conflit est toujours ouvert. La rigueur rationnelle n'exige-t-elle pas, au contraire, de dĂ©limiter les places des uns et des autres et d'avouer modestement que le savoir ayant des limites, la croyance est irrĂ©ductible ; rĂ©ciproquement que la croyance reposant sur des principes aussi peu solides que des sentiments ou des affects, sur une adhĂ©sion silencieuse hors d'atteinte de la discussion critique ; voire se revendiquant radicalement irrationnelle croire mĂȘme si c'est absurde » peut ĂȘtre un solide bĂąton de voyage mais doit s'interdire toute prĂ©tention Ă la vĂ©ritĂ© ? Freud termine sa rĂ©flexion en prĂ©cisant que la science aussi, rend des services aux hommes mĂȘme s'ils sont incommensurables avec ceux que rend la religion. De fait, en dĂ©gageant les lois qui rĂ©gissent les phĂ©nomĂšnes la science permet de faire des prĂ©dictions et d'agir sur le rĂ©el pour produire ou pour Ă©viter les faits prĂ©dictibles. Science d'oĂč prĂ©voyance, prĂ©voyance d'oĂč action » Ă©crit Auguste Comte. Ainsi est-il possible grĂące Ă la connaissance d'Ă©viter certains pĂ©rils » et de lutter victorieusement contre certains dangers » L'efficacitĂ© technicienne tĂ©moigne bien de l'utilitĂ© du savoir scientifique mais enfin la science ne consolera jamais de la perte d'un ĂȘtre cher. Tout au plus enseigne-t-elle que c'est ainsi et que la seule attitude rationnelle est de prendre acte des faits. Ce que Freud appelle une attitude de rĂ©signation. La croyance en une Providence divine ou bien en un au-delĂ oĂč nous nous retrouverons est en revanche nettement plus efficace en terme de soutien dans l'Ă©preuve. 3 La fonction politique et morale de la religion Elle rĂšgle leurs opinions et leurs actes en appuyant ses prescriptions de toute son autoritĂ© ». Freud souligne ici que toute religion dĂ©finit une morale. Une morale est un ensemble de rĂšgles auxquelles on doit conformer sa conduite. Ces rĂšgles distinguent un bien et un mal ; un permis et un interdit. Elles ont pour fin de rendre l'homme bon et de normer ses relations avec les autres. C'est dire leur intĂ©rĂȘt social ou politique. Les religions, selon l'Ă©tymologie, relient les hommes Ă une transcendance pour mieux les lier les uns avec les autres et l'avantage d'un tel fondement de la morale ou de la politique saute aux yeux. Les dĂ©crets de Dieu ne se discutant pas, il n'y a pas de conflits d'opinions dans les sociĂ©tĂ©s fondĂ©es sur la religion ; ces dĂ©crets Ă©tant sacrĂ©s, leur puissance coercitive est sans commune mesure avec celle des lois simplement humaines. On ne peut pas, en effet, Ă©chapper au lĂ©gislateur divin comme on le peut avec le lĂ©gislateur humain. Le premier voit tout, le secret des cĆurs aussi bien que les conduites et si ce n'est pas dans cette vie il faudra rendre des comptes dans l'autre. Avouons qu'il y a de quoi rafraĂźchir les ardeurs sacrilĂšges ! Les religions assurent ainsi une stabilitĂ© et une cohĂ©sion du corps politique qui sont refusĂ©es aux systĂšmes ayant rompu avec la fondation religieuse. En tout cas de tels systĂšmes ne peuvent pas attendre de la science un quelconque secours. La science Ă©tudie ce qui est ; elle n'a aucune compĂ©tence pour prescrire ce qui doit ĂȘtre. Tous les grands penseurs le rĂ©pĂ©teront d'un indicatif on ne peut dĂ©duire un impĂ©ratif. Le champ moral et le champ politique mettent en jeu des valeurs et le discours portant sur les valeurs est extĂ©rieur Ă la scientificitĂ©. Il n'y a ni science politique, ni science morale possibles. Tout au plus l'esprit scientifique peut-il dĂ©velopper chez ceux qui sont formĂ©s Ă ses exigences des vertus morales l'honnĂȘtetĂ© intellectuelle, le courage, la rigueur, la capacitĂ© de prendre acte des faits, la modestie etc. mais la dĂ©termination des fins, le choix des valeurs sont compĂ©tence morale ou politique, non compĂ©tence scientifique. Conclusion Quelle que soit la fonction envisagĂ©e, la science ne peut dans les faits rivaliser avec la religion. La nature affective de l'homme, sa complaisance dans l'Ă©tat de minoritĂ© intellectuelle et politique, le besoin qu'il a d'une tutelle protectrice et d'une Parole le dispensant d'assumer l'angoisse de la libertĂ© ou de l'autonomie rationnelle fondent la toute puissance de la religion. En droit pourtant la science est bien supĂ©rieure sur le plan thĂ©orique mais elle a des limites qui lui font obligation de laisser une place Ă la croyance et de reconnaĂźtre le mystĂšre de la foi. Partager Marqueursaffects, autonomie, crainte, croyance, espoir, foi, morale, politique, religion, rĂ©vĂ©lation, sacrĂ©, science
Bordeaux Boulogne Study days - Middle Ages The manufacture of medieval narratives 13th-16th centuries Lors de ces deux journĂ©es d'Ă©tude, les intervenants proposeront une rĂ©flexion sur la fabrique du texte mĂ©diĂ©val, sa matĂ©rialitĂ© ainsi que lâĂ©volution des procĂ©dĂ©s de mise en forme des rĂ©cits mĂ©diĂ©vaux entre le XIIIe et le XVIe siĂšcle. Read announcement Paris Study days - Language MĂ©tamorphoses le corps dans tous ses Ă©tats Le samedi 26 mars se tiendra la premiĂšre session des doctorales de lâannĂ©e 2022. OrganisĂ©e par les doctorantes de lâĂ©cole doctorale III LittĂ©ratures françaises et comparĂ©es », ED019 de Sorbonne UniversitĂ©, elle portera sur le motif de la mĂ©tamorphose, en interrogeant notamment la question du corps. Read announcement Caen Study days - History Les maÄÄlis dâadab et lâadab des maÄÄlis Les foyers du savoir dans la culture arabe Cette journĂ©e dâĂ©tude a pour objectif de faire la lumiĂšre sur des maÄÄlis, ou lieux de savoirs, caractĂ©risĂ©s par des connaissances globales et dâinterroger les textes qui les mettent en exergue afin de saisir davantage les relations entre adab et culture, politique et histoire. Read announcement Besançon Study days - Sociology Imaginaires du temps post-apocalyptique et rĂ©organisation des rapports sociaux Cette journĂ©e dâĂ©tude vise Ă utiliser les imaginaires post-apocalyptiques comme laboratoires dâexpĂ©rimentation du social, autrement dit Ă comprendre quelles formes de rapports sociaux peuvent ĂȘtre mis en jeu dans un nouvel ordre fictionnel. Mais elle consiste tout autant Ă saisir comment lâimaginaire du temps de lâAprĂšs renseigne sur notre prĂ©sent et le passĂ© que celui-ci soit rĂ©el ou fictionnel. Read announcement Besançon Study days - Language Ăcritures de recherche et dispositifs crĂ©atifs vers de nouvelles modalitĂ©s dâaccompagnement des apprentis-chercheurs OrganisĂ©e par le Centre de recherches interdisciplinaires et transculturelles CRIT, laboratoire interdisciplinaire de lâuniversitĂ© de Franche-ComtĂ©, cette journĂ©e d'Ă©tude se propose dâexplorer les pratiques de formation relatives Ă lâĂ©criture scientifique et/ou contribuant Ă lâaccompagnement des jeunes chercheurs en sciences humaines et sociales. Les communications aborderont les Ă©critures de recherche Ă travers diverses entrĂ©es portfolio du doctorant, atelier dâĂ©criture notionnelle, carnet de thĂšse numĂ©rique, relecture entre pairs, procĂ©dĂ©s graphiques, etc.. Cette journĂ©e est ouverte aux doctorants et aux enseignants-chercheurs. Read announcement Aubervilliers Study days - Middle Ages Racines premiers bourgeons Au cours de ce workshop, les participants Ă©tabliront un premier bilan de lâĂ©dition Ă©lectronique et parleront de lâavenir du projet Racines. Read announcement Paris Study days - Language Les langues tibĂ©tiques Typologie des systĂšmes Ă©videntiels Durant cette premiĂšre journĂ©e dâĂ©tude, un intĂ©rĂȘt particulier sera portĂ© au fonctionnement de lâĂ©videntialitĂ© dans les langues tibĂ©tiques Chine, Inde, Bhoutan, NĂ©pal, Pakistan et marginalement Birmanie qui comportent des systĂšmes Ă©videntiels-Ă©pistĂ©miques parmi les plus complexes au monde, mais aussi sur dâautres langues tibĂ©to-birmanes comme les langues qianguiques, gyaronguiques, et bodoises orientales East Bodish, ainsi que sur dâautres phylums turcique, mongolique, etc. prĂ©sents dans la zone tibĂ©tosphĂ©rique. Read announcement Nanterre Study days - Prehistory and Antiquity JournĂ©e dâagrĂ©gation Catulle - Tite-Live Le dĂ©partement de Langues et littĂ©ratures grecque et latine de lâuniversitĂ© Paris Nanterre organise, le jeudi 24 mars 2022, une journĂ©e dâagrĂ©gation sur les deux nouveaux auteurs latins au programme Catulle et Tite-Live. Read announcement Poitiers Study days - History Ritual in the Middle Ages The term âritualâ covers a wide field of medieval activities referring to repeated and often formal behaviour that combine cognitive processes with physical actions. Whether carried out in privacy or in public, medieval rituals invariably had a social function; they were performed for and in interaction with audiences, whose presence may have been tangible or superhuman. The performative aspect involved a shared experience of visible, audible and, in all, sensory practices that gave form to the rituals. The colloquium gathers together specialists from various fields to discuss the theory and practice of rituals in medieval culture. Read announcement Toulouse Study days - History Crimes fĂ©minins entre histoire et littĂ©rature du Moyen Ăge Ă lâĂ©poque moderne France-Italie JournĂ©e dâĂ©tudes criminelles Les Ă©tudes sur la prĂ©sence des femmes dans le droit pĂ©nal relĂšvent souvent un paradoxe les femmes ont beau ne reprĂ©senter quâune infime partie des statistiques criminelles, leurs crimes pĂątissent dâune forte charge symbolique qui mĂšne Ă la constitution dâarchĂ©types-repoussoirs. De lâempoisonneuse Ă lâenfanticide en passant par la maquerelle, la sorciĂšre ou la femme adultĂšre, ces stĂ©rĂ©otypes sâappuient sur â et contribuent Ă renforcer â une essentialisation des caractĂšres fĂ©minins. Dans ce contexte, la foule des femmes criminelles que lâon retrouve dans la littĂ©rature â des fabliaux mĂ©diĂ©vaux aux nouvelles et piĂšces théùtrales de lâĂ©poque moderne â apparaĂźt autant comme la traduction sur le papier de phĂ©nomĂšnes sociaux diffus que comme une Ă©tape de lâĂ©laboration des archĂ©types, influençant Ă son tour lâĂ©criture de la loi et la pratique quotidienne de la justice. Read announcement Besançon Study days - Language Le printemps de Semen bilan et perspective Pour fĂȘter la parution du numĂ©ro 50 de la revue Semen, se tiendra une journĂ©e dâĂ©tude intitulĂ©e Le printemps de Semen bilan et perspective. Cette journĂ©e dâĂ©tude sera lâoccasion de faire se rencontrer, autour de trois tables rondes, les principaux et principales contributrices de ce double numĂ©ro anniversaire. Read announcement Boulogne Study days - History Passer Ă la postĂ©ritĂ© contours et reprĂ©sentations des figures du passĂ© JournĂ©es d'Ă©tude jeunes chercheurs Le premier volet de cette journĂ©e dâĂ©tude se centre sur les figures historiques passĂ©es Ă la postĂ©ritĂ©, encore cĂ©lĂšbres de nos jours ou seulement renommĂ©es Ă une pĂ©riode prĂ©cise de lâHistoire, et elle privilĂ©gie les approches historiques et littĂ©raires. Pour saisir pleinement la notion de figure », riche dâun point de vue sĂ©mantique, il faut la considĂ©rer dans son ensemble, pour ses actes, pour ce qui lâillustre, pour ce quâelle a suscitĂ© dans nos esprits et pour ce que nous en avons gardĂ©. Il sâagit donc de nous concentrer sur des figures du passĂ© qui ont marquĂ© les mĂ©moires, si bien quâelles sont passĂ©es Ă la postĂ©ritĂ©. Ces derniĂšres peuvent appartenir Ă lâhistoire locale ou nationale. La thĂ©matique est abordĂ©e sous lâangle suivant comment lâimage dâun personnage bien rĂ©el peut-elle Ă©voluer au fil de la tradition historique et littĂ©raire ? Read announcement Paris Study days - History Femmes et nature espaces de lâintime ModĂšles, discours et rĂ©appropriations dans les littĂ©ratures romanes La relation entre les femmes et la nature constitue en littĂ©rature un binĂŽme marquĂ© traditionnellement par les topoi, les stĂ©rĂ©otypes et les archĂ©types offrant une reprĂ©sentation limitĂ©e de lâindividualitĂ© fĂ©minine. La relation femmes-nature en littĂ©rature doit ĂȘtre prise en compte dans une perspective diachronique, et Ă travers deux regards, deux plumes ceux des hommes de lettres et ceux des autrices, qui permettent de prendre en considĂ©ration Ă la fois le plan de la reprĂ©sentation et le plan de lâexpression dâune intimitĂ© fĂ©minine par les femmes. Câest cette recherche dâune reprĂ©sentation de lâintimitĂ© fĂ©minine en rapport avec les espaces naturels, ou sa dĂ©valorisation ou nĂ©gation, que cette journĂ©e souhaite interroger Ă travers lâĂ©tude des Ćuvres littĂ©raires en langues romanes, au cours dâun horizon temporel qui va du Moyen Ăge jusquâĂ nos jours. Read announcement Lyon Study days - Language The power of words La journĂ©e dâĂ©tude aura pour thĂ©matique Le pouvoir des mots ». Elle vise Ă interroger lâorigine des mots, leur usage socialement situĂ© et ce qu'ils charrient de reprĂ©sentations du monde social, les catĂ©gorisations quâils impliquent ; mais aussi les luttes dâimposition ou de contestation de certaines notions qui ont parfois lieu, entre des individus ou des groupes dâindividus appartenant Ă diffĂ©rents champs et qui reconnaissent dans les mots un certain pouvoir. En trois axes, nous explorerons les mots du pouvoir et leur violence symbolique, puis les mots comme enjeux de lutte dans les mouvements sociaux, pour finir sur les enjeux mĂ©thodologiques dans l'analyse du discours. Read announcement Study days - Language Discours, littĂ©rature et littĂ©ratie numĂ©rique Enjeux et perspectives artistiques et pĂ©dagogiques Cette journĂ©e dâĂ©tude Discours, littĂ©rature et littĂ©ratie numĂ©rique enjeux et perspectives artistiques et pĂ©dagogiques » vise Ă valoriser la littĂ©rature numĂ©rique Ă des fins Ă©ducatives et formatives. Elle cherche en outre Ă fĂ©dĂ©rer Ă Aix-Marseille UniversitĂ© - et au-delĂ - celles et ceux intĂ©ressĂ©s par cette question afin dâinsuffler une dynamique de recherche qui pourrait enrichir lâoffre de formation en français langue premiĂšre comme Ă©trangĂšre et plus largement en langues, du primaire Ă lâuniversitĂ©. Cette rencontre permettra en outre dâenvisager collaborativement des exploitations pĂ©dagogiques possibles des ressources disponibles, en collaboration Ă©ventuelle avec les artistes, tout en documentant scientifiquement ce pan de la littĂ©rature encore mal connu. Read announcement Toulouse Study days - Middle Ages Les Ă©critures alphonsines savoirs et instruments du pouvoir Ce projet, inscrit dans la dynamique de la cĂ©lĂ©bration des 800 ans de la naissance dâAlphonse X ainsi que dans la thĂ©matique du programme 2022-2023 de lâAgrĂ©gation externe dâespagnol Savoir et pouvoir dans la Castille mĂ©diĂ©vale lâentreprise historiographique et juridique du roi Alphonse X 1252-1284 », regroupera, Ă lâoccasion dâune journĂ©e dâĂ©tude, des chercheurs spĂ©cialistes du sujet qui sâinterrogeront sur les spĂ©cificitĂ©s des Ă©critures alphonsines. Read announcement Rennes Study days - Language IntĂ©gration de la traduction automatique dans la chaĂźne Ă©ditoriale Internationalisation des publications scientifiques La journĂ©e dâĂ©tude IntĂ©gration de la traduction automatique dans la chaĂźne Ă©ditoriale » est le point dâorgue du projet OPTIMICE. Ce projet consiste Ă concevoir une mĂ©thode de traduction scientifique combinant traduction automatique neuronale et post-Ă©dition humaine dans le but dâoptimiser la qualitĂ© des mĂ©tadonnĂ©es bilingues des articles au sein du processus Ă©ditorial des revues. Cette mĂ©thodologie de traduction ambitionne de bĂ©nĂ©ficier Ă lâensemble des chercheurs et des professionnels au service des revues scientifiques. Read announcement Marseille Study days - Thought DĂ©coloniser le regard Ă©cologique ? Les arts et les reprĂ©sentations du vivant Les chantiers de la crĂ©ation En vue de sa journĂ©e dâĂ©tude annuelle, la revue pluridisciplinaire en lettres, langues, arts et civilisations, Les chantiers de la crĂ©ation, sâintĂ©resse au thĂšme DĂ©coloniser le regard Ă©cologique ? Les arts et les reprĂ©sentations du vivant ». Read announcement Arras Study days - Representation La voix de lâĂ©crivain dans le champ de la critique Inscrite dans le sĂ©minaire intersite Donner de la voix. Ămission, transcription et circulation de la parole », la journĂ©e dâĂ©tude La voix de lâĂ©crivain dans le champ de la critique » a pour axe de travail la tension entre deux modalitĂ©s dâĂ©criture, la fiction et la critique, une tension qui remonte Ă lâĂ©mergence de la modernitĂ© littĂ©raire. Prenant comme cadre chronologique les XXe et XXIe siĂšcles, nous proposons dâinterroger ces constellations de textes assez hĂ©tĂ©rogĂšnes qui ont complexifiĂ© le rapport de lâĂ©crivain Ă lâĂ©criture. Read announcement Paris Study days - Prehistory and Antiquity Langues, territoires, identitĂ©s. DiversitĂ© linguistique et culturelle Lâaxe Langues, territoires, identitĂ©s » de lâUMR ArchĂ©ologie et Philologie dâOrient et dâOccident AOROC » vise Ă explorer les diffĂ©rentes formes dâinteractions culturelles qui fondent les relations entre les groupes humains dans les mondes antiques et mĂ©diĂ©vaux, depuis lâAfrique du Nord et lâEurope occidentale jusquâĂ lâĂgypte, au Proche-Orient et Ă lâAsie centrale, ainsi que leur rĂ©ception dans les pĂ©riodes ultĂ©rieures. Read announcement
l homme peut il se passer de la religion